Il y a des moments comme ceux-là, dans la vie. Des moments où l'on aimerait être ailleurs, plus près de ceux qu'on aime. On aime ceux à côté de qui on est, là n'est pas le problème, mais ceux qui ont besoin de nous sont plus loin.
J'aimerais être en Savoie, près de mon père. Il traverse une épreuve difficile, lui qui a déjà connu tellement d'épreuves. Il y a eu les petits accidents du métier : les doigts abîmés, les coups de tronçonneuse. Il y a eu la jambe tranchée. Il y a eu le diabète qui a suivi. Malgré tout ça, mon père est un battant, un être exceptionnel. Il est toujours reparti avec des projets à foison, des idées plein la tête.
Et puis cette fois-ci, c'est une tumeur au cerveau. C'est soignable, c'est juste une bataille à mener. C'est juste une chimio à supporter. Il a toujours des projets plein la tête, il est très fort. Mais tout de même...
Aujourd'hui, je suis à 350 km. Je suis inutile. Mes appels au téléphone ne changent rien. Je ne suis pas là pour soutenir ma mère, l'aider au quotidien. Mon père est fatigué, épuisé. Et moi, je pleure bêtement. Je vais en cours, aussi, je travaille. Heureusement, dans ces moments-là, je suis à 100% avec mes élèves, je n'ai pas le choix et c'est tant mieux.
Ce billet ne sert à rien. Je ne veux pas le publier.
Je ne sais pas.
Je ne suis pas très bien.
Stop.
CC
je ne sais pas quoi dire. bon courage mais c'est peu.
RépondreSupprimersinon ne culpabilise pas. Pour des parents le plus important est toujours de savoir son enfant heureux dans sa vie. C'est le mieux que tu puisses faire pour lui.
Bon courage Cycee. Tiens bon. Le plus important aussi, c'est que tes parents savent que tu es là près d'eux dans leur cœur et réciproquement. Ils savent aussi qu'ils peuvent compter sur toi. Ça ne vaut pas grand chose ce que je dis, mais je le pense. Bises
RépondreSupprimerCourage. J'ai connu ça, aussi. Deux ans... Deux sans savoir, deux ans à être trop loin, deux ans à ce sentir inutile. Alors je vais dire comme Olympe et Elooooody : il faut continuer, c'est ce que tes parents veulent, mais il faut qu'il sache que tu penses à eux.
RépondreSupprimerAmitiés.
Courage. On t'envoie plein d'ondes positives.
RépondreSupprimerMerci de vos commentaires...
RépondreSupprimerLa vie continue...Il faut tenir...
Alors tiens bon Miss, au delà des affaires quotidiennes, la vie nous ramène toujours à l'essentiel... sa fragilité.
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