Dans ma tête, je suis cette grenouille... |
Je ne sais pas si je suis vraiment adulte.
Par exemple, avant la mort de mon père, j'avais l'impression qu'avec lui, je ne serais jamais adulte. J'ai parfois un peu cette impression avec certaines personnes. Les personnes plus âgées pour qui j'ai un immense respect. Je me sens toute petite, devant eux. Je me sens une enfant, avec eux.
Avec certains amis, je crois que je me sens éternellement adolescente, aussi. Ce n'est pas un sentiment désagréable, remarquez...
Mais depuis la mort de mon père, je crois que cela s'estompe un peu. Certains événements nous font grandir d'un coup, comme on dit...
9 commentaires:
Arrête de philosopher sur des bêtises. Je suis sérieux bien que je n'ai jamais été désagréable sur ce blog. Prenons un exemple au hasard : ma mère. Je m'occupe de tous ses papiers officiels, les impôts et autre. Il n'empêche que je reste un petit garçon face à elle. C'est la vie et en plus c'est plus compliqué que fa puisque le blogueur politique qui est en moi devient un maître à penser pour elle.
Les choses de la vie, quoi...
Nicolas, ce blog est précisément celui où je philosophe sur des bêtises...Je sais bien que c'est plus compliqué, d'ailleurs, je l'écris dès la première ligne du billet...
Je peux continuer de faire ce que je veux sur mon blog, ou il faut que je te demande ?
Mouarf ! Bien sur que tu peux continuer à faire ce que tu veux sur ton blog ! Mon "arrête" n'était pas un ordre ni même un conseil. Juste un raccourci avec mon ton péremptoire habituel. Désolé si je t'ai fâchée...
On a une place dans une famille et quoi qu'on fasse, j'ai l'impression qu'on la garde. J'ai toujours l'impression d'être la petite dernière par exemple !
Et malgré les événements de la vie je me demande si je serais adulte (pour moi ça signifie prévoir, organiser, sérieux ) un jour ! Mais est ce important en fait ?
Nicolas a raison, être adulte, dans l'absolu, ne signifie pas grand-chose. On l'est dans soi-même dans le regard des gens, de certaines gens, on ne l'est jamais dans celui d'autres gens, et cela marche aussi en sens inverse : je sais bien que je ne parviendrai jamais à penser à ma “petite” sœur comme à une personne tout à fait adulte : elle a pourtant 48 ans ! Et je doute de l'être aux yeux de ma mère…
Dans votre cas particulier, il y a peut-être autre chose : j'ai toujours pensé, à tort ou à raison, que les professeurs et instituteurs avaient plus de mal que les autres à devenir adulte, dans la mesure où, au fond, ils ne quittaient jamais le monde de l'enfance et de l'adolescence, de par leurs fonctions même.
@Nicolas : non, ne t'en fais pas, je ne suis pas du genre qui se fâche...Mais il est vrai que ton "Arrête" était un peu...agaçant...
@Didier : c'est justement cette différence entre se sentir adulte (ce qui m'arrive depuis la mort de mon père, il me semble) et être considérée comme adulte dans le regard des autres (ou justement, être considérée comme une enfant...) qui m'intéresse, dans ce billet...Comment je me perçois et comment on me perçoit...
Mais je note cette petite chose insignifiante, juste parce que ce blog est l'endroit où j'ai décidé de noter ces petites pensées pas brillantes qui me traversent le crâne...
Les commentateurs avisés que vous êtes ne sont pas obligés de se sentir obligés de commenter !
Par contre, s'il est bien un moment où je me sens adulte - et où je suis obligée, d'ailleurs, d'être adulte - c'est quand je suis entourée d'une vingtaine d'enfants de 12 ans ! Pour le coup, je suis adulte pour moi et aussi dans leur regard : je suis même leur seul référent adulte, dans ces moments-là. Et je crois même que je représente même une certaine vieillesse, une ringardise, une autre génération...Ah ! Le charme d'un gamin de 11 ans qui me demande si je l'ai connu, Victor Hugo...
:)
Bonjour Hiéléna,
Pour moi, je crois que les événements de la vie nous pousse à être responsable, prévoyant, organisé, sérieux...Pas pour tout, pas tout le temps, sans doute...Mais c'est ce que je ressens depuis la mort de mon père, en tout cas...
J'avoue ne pas avoir ressenti ce sentiment après la mort du mien, et pourtant j'y réfléchis depuis hier. Ce qui m'amène aussi à beaucoup d'interrogations. Et je me demande, entre autre, si encore ma place dans la famille n'a pas joué. Peut être que mon frère, l'aîné (et ma soeur peut être ) a ressenti ce sentiment.
Cela pose beaucoup de questions mais elles trouvent leur source dans l'histoire personnelle et familiale.
Bon courage.
Oui, c'est un cheminement personnel...Je suis l'aînée, cela a sans doute son importance...
Merci ! :)
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