Pause.
La primaire commence sévèrement à nous courir sur le haricot. Courir sur le haricot. C'est une expression que j'aime beaucoup. Quand je l'utilise en classe, ça fait beaucoup rire les élèves, qui ne la connaissent pas, en général.
Il faut parler d'autre chose. Par exemple, il faut parler du temps qu'il fait. Il fait plus froid, ces derniers jours, mais tout de même on a eu une belle journée, aujourd'hui. Demain aussi, il va faire beau, paraît-il. Ce sera agréable, après le déjeuner de sortir pour une belle promenade digestive, avec sa carte d'identité et un Euro si on a pas déjà voté la semaine dernière, ou avec son petit ticket, enfin, je pense, si on a déjà voté...
Zut, j'ai reparlé de la primaire.
Au fait, c'est une primaire. Pas des primaires.
C'est comme président de la République : ça ne prend pas de majuscule, président. Et après "après que", on met un verbe à l'indicatif. Et on ne dit pas "*malgré que". Et j'ai mis une * avant "*malgré que", parce que justement, ça ne se dit pas. Et ça ne s'écrit pas non plus.
Intermède professeur de français. Désolée.
CC
2 commentaires:
J'bois pas de café et tu viens de me conforter dans ce choix ! LOL !!
Ah bon ?
Personnellement, je le préfère avec une goutte de lait...Noisette...
:)
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