Voilà si longtemps que je n'ai pas écrit qu'il me semble que je suis rouillée.
Il est faux de dire que je n'ai pas écrit : j'ai écrit des cours, des mails, à foison, des comptes-rendus, des projets, des notes, des rapports, des appréciations...
Mais voilà longtemps que je ne me suis pas mise devant une page blanche avec pour seul but l'envie de faire de jolies phrases. Je ne me suis pas assise avec la tête pleine d'idées bouillonnantes sur un sujet passionnant. Cela m'est arrivé, pourtant, par le passé, sur ce blog ou ailleurs. J'ai eu, plus qu'envie même, besoin d'écrire.
J'ai écrit des choses profondes (enfin, aussi profondes que possibles pour mon petit cerveau étroit et rustique), des textes sur l'homosexualité, sur la féminité, sur la maternité...Suis-je vidée de tout ce que j'ai à dire ? Peut-être, après-tout. Il y a plus de tonneaux percés que de tonneaux sans fond. L'ivresse de "l'inspiration" ne peut pas durer toujours et je me sens Danaïdes à vouloir remplir sans cesse une page qui demeure vide.
Je suis entrain de lire un livre de Jeanette Winterson qui, à chaque page, me donne envie d'écrire, pourtant. Mais comment, mais pourquoi ?
A vrai dire, il faudrait que j'écrive sur un autre sujet : pas sur moi. Mais ce sera pour plus tard !
CC
4 commentaires:
Commentaire à mettre en relation avec celui que je viens de faire à un autre billet. Pour les blogs, je suis rouillé aussi. Tiens ! Je viens de faire dans mon blog geek un billet qui n'intéressera personne.
Tes dernières campagnes t'ont visiblement épuisé, et je te comprends. Vivement les vacances!
Un jour, je reviendrai : I'll be back !
Oui, c'est vrai, les dernières campagnes, l'accumulation, les cours, la mairie, la vie... :)
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