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samedi 23 mai 2020

Samedi 23 mai : rien.

(Pour le titre, référence à Louis XVI qui aurait écrit dans son journal, le 14 juillet 1789 "Rien". Aujourd'hui, "rien" pour la chloroquine, qui ne marche pas, finalement, paraît-il. Cela ne soignerait que les biens portants, à condition qu'ils ne meurent pas des effets secondaires.)

Un peu de fatigue, une soirée bien arrosée avec des gens biens, un moment de décompression. Une réunion ce matin, la préparation d’un conseil municipal qui aurait dû se tenir il y a deux mois. Un film, un très beau film. De la musique, beaucoup de musique.

Je suis tellement fatiguée, comme miaulent les Beatles. I’m so tiiiiired…



Comme dans la chanson, voilà des semaines que mon cerveau ne s’arrête pas.

Sept mails reçus de mes collègues, il faut penser à la reprise. Je n’en ai pas l’énergie aujourd’hui, mais l’objectif est là, obsédant, il faudra bien que je m’y mette. C’est une petite inquiétude qui va m’empêcher, encore de dormir.

Une inquiétude de moins, le conseil municipal d'installation qui va enfin se tenir lundi soir ? Pas vraiment, car ensuite les choses vont s’enchaîner. Mais nous entrerons dans une phase de perspectives et de projets, ce qui sera plus intéressant, au moins que cette gestion de crise - qui sera là quand même - qui n’en finit pas.

Passons aux doux moments de cette journée pluvieuse : la grisaille, la fraîcheur et la pluie nous donnent l’occasion de rester sans regret dans nos pénates. Alors nous avons regardé le film très sensible de Céline Sciamma, Le Portrait de la jeune fille en feu. C’est délicat, c’est esthétique, c’est romantique. C’est beau. Les actrices sont belles et bien filmées. Les paysages, les lumières et les ambiances sont magnifiques. Les références picturales, la manière de parler des femmes, de la condition des femmes, au XVIIIe siècle, l’amour, la rencontre entre deux âmes, entre deux corps, tout est parfaitement et subtilement raconté.

 De la musique. La douce voix de Damien Rice…



Bonne soirée

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