Pages

jeudi 16 août 2018

La Graine

J'ai publié mon deuxième roman !

On peut l'acheter là : lulu.com (format papier) ou là : e-book (liseuse électronique)

Le premier roman, Carte Mère, était un peu une surprise, un gag, un livre publié presque à l'insu de mon plein gré. Je l'avais déjà publié intégralement en ligne, sur ce blog, gratuitement. Il avait d'ailleurs été écrit pour le blog, en épisodes...Mais des gens bien intentionnés m'ont poussée à le publier. Et ça a été plutôt un succès ! Un succès surprise.

La Graine, je l'ai vraiment écrit pour le publier. Pour faire un vrai roman. J'ai passé un peu plus de temps à l'écrire, à le relire, à le mitonner comme on mitonne un petit plat.

C'est un roman de légère anticipation, qui évoque des sujets politiques et historiques, mais qui parle tout de même de notre époque. J'ai essayer de créer des personnages auxquels on a envie de s'attacher, j'ai essayé de mettre de l'humour, du drame, de l'émotion.

Dans le fond, on sait ce qu'on veut mettre dans un roman, mais on ne sait jamais ce que les lecteurs liront. Et c'est tout l'intérêt.

Alors n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez...


mardi 14 août 2018

Edition vs Auto édition

Le dilemme. J'ai fait deux colonnes : les plus et les moins...

Imaginons que je veuille vraiment publier mon livre chez un vrai éditeur. Il va falloir que j'envoie mon manuscrit avec des lettres de motivation à beaucoup de maisons d'édition. J'engage donc des frais, mais surtout beaucoup d'énergie. J'engage aussi beaucoup d'espoir et je sais que je m'apprête à vivre d'énormes déceptions quand ces maisons d'édition, dans plusieurs mois, me répondront négativement. Car c'est le lot des auteurs que de recevoir, après d'interminables mois d'attente, des réponses négatives - ou pas de réponse du tout. Les maisons d'édition reçoivent chaque jours des dizaines de manuscrits.

Si jamais, on ne sait pas par quel miracle, je reçois une réponse positive, ce sera sans doute d'une petite maison d'édition régionale, ou d'un faux éditeur qui fait de l'auto édition déguisée et qui me demandera de payer d'abord avant même de pouvoir toucher le moindre droit d'auteur.

Si jamais, on ne sait pas quel miracle encore plus grand, un éditeur publie effectivement mon roman avec un contrat correct, il faudra que je fasse la promo, la vente, le buzz, les salons du livre dans toutes les belles provinces reculées de notre pays. Or, j'ai un métier et je sais qu'auteur ne fait pas manger son homme.

Bref, l'édition, en dehors du prestige qu'elle inspire, me semble cumuler pas mal d'inconvénients.

Si je continue à publier mon roman sur lulu.com, par contre, je peux le vendre immédiatement, sans engager le moindre frais. Je peux en faire la promotion via mes réseaux personnels, je suis maître de ma publication. Et pour ne rien vous cacher, j'ai un peu moins de 50% de bénéfices
sur mon œuvre, ce que ne m'offrira jamais un vrai éditeur. 

Le problème avec lulu.com est d'ordre éthique : c'est une boîte américaine, c'est lié à Amazon et ça, ça me picote un peu la conscience - mais ce sont aussi les meilleurs.

D'ailleurs, cette fois-ci, je ne mettrai pas mon livre en vente sur Amazon : ce voleur international, pour le précédent, ne me reverse que 31 centimes par roman, sur les 10 Euros de la vente.

Pour lulu.com, j'ai eu le bonheur de vendre 110 livres grâce à lui. Et une cinquantaine sur la Fnac, au format e-book. Je suis comblée.

Voilà l'état de ma réflexion.