La recette du bonheur, parfois, c'est juste de partager ses recettes. Aujourd'hui, j'ai fait un rosbif au four. Une recette sans rien de particulier, je le masse avec amour avec un peu d'huile d'olive, de l'ail écrasé, du sel, du poivre de Madagascar, un peu de thym et je l'entoure d'un peu de beurre. Ensuite, on compte un quart d'heure par livre dans un four bien chaud et c'est prêt.
J'ai accompagné cette belle pièce avec un gratin de fenouil. J'ai fait un roux brun à ma manière, c'est à dire que j'ai fait fondre du beurre avec de l'ail écrasé — je suis très ail écrasé, aujourd'hui, c'est bon pour la circulation du sang — j'ai saupoudré de farine, en pluie, en mélangeant le tout avec un fouet et quand la couleur était à ma convenance, joliment dorée, et que la consistance était lisse et pâteuse, alors j'ai incorporé du bouillon en continuant de mélanger pour éviter les grumeaux. Les fenouils avaient préalablement cuit à la vapeur et ils étaient tendres comme un bonbon à l'anis. Je les ai disposés dans un plat à gratin, j'ai parsemé du comté sur leur fesses rebondies et j'ai versé mon roux dessus. J'ai ensuite mis cela au four à côté du rosbif.
C'était bon.
Malheureusement, je n'ai pas la recette de gâteau de Savoie de la grand-mère d'Amandine. C'était une pâtissière extraordinaire. Elle a emporté avec elle les secrets et les tours de main merveilleux pour ses forêts noires et son fameux gâteau de Savoie parfumé au citron, tellement léger et délicat, tellement aérien...
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