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samedi 4 avril 2020

Journal de guerre contre un virus #20

Avec un petit verre de Viré-Clessé
Je n’ai pas de fièvre.

Depuis Instagram, je poste quelques photos sur Facebook. En ce moment, sans conteste, les photos ayant le plus de succès sont les photos de nourriture.

Comme en temps normal, Amandine et moi sommes accros aux restaurants, il faut que je sois à la hauteur durant le confinement. Je ne me débrouille pas mal, très humblement. Mon seul défaut est souvent la paresse, ce qui nous pousse plus souvent qu’il faudrait dans les gargotes du coin, pour notre plus grand plaisir.

En général, les frites, par exemple, c’est un plat qu’on ne mange qu’au restaurant. Je n’ai pas de friteuse. Alors pendant cette période si difficile - déjà qu’on ne peut plus aller chez le coiffeur, déjà qu’on ne peut plus aller boire un coup au marché couvert, déjà qu’on ne peut plus aller au resto..., nous n’allons pas en plus nous priver de frites.

Recette des frites maisons sans friteuse. 

Couper des pommes de terre au format frites, après les avoir épluchées, cela va de soi.
Les enduire d’un peu d’huile d’olive, de thym, d’ail écrasé, de sel et de poivre.
Les mettre sur une plaque allant au four, matériel d’électroménager que vous aurez préalablement mis à chauffer à 200 ou 220 degrés.
Enfournez durant une trentaine de minutes, en position assez haute et pensez à mettre sur gratin en fin de cuisson pour que ce soit plus joli et plus grillotté.
Régalez-vous.

C’est simple, c’est bon, c’est gourmand et c’est presque mieux qu’au resto. Cependant, pas d’inquiétude pour nos amis restaurateurs : nous reviendons après la crise. La flemme reprendra le dessus.

Et puis il faudra soutenir l’économie locale : les commerçants, les producteurs. C’est ce que je fais depuis longtemps. Par exemple, cela fait trois ans que je fais toutes mes courses alimentaires (sauf les bananes, mais d’ailleurs, nous allons bientôt être en rupture de bananes, non ? Quel drame affreux !) sur le site placedulocal.fr 

C’est une entreprise qui va chercher tout un tas de bons produits dans un rayon d’une centaine de kilomètres autour de chez nous, qui les recense dans un catalogue en ligne, sur lequel on passe commande entre le jeudi et le lundi midi et qui nous sont livrés entre le mercredi soir et le samedi. Non seulement c’est un luxe d’être livré à domicile, mais tous comptes faits, ce n’est pas plus cher et bien meilleur qu’au supermarché. Des légumes, de la viande, de l’épicerie, du fromage, des oeufs, du lait, des yaourts, des boissons alcoolisées ou pas, des produits d’hygiène et de nettoyage. Beaucoup de produits bio ou du moins avec une grande attention portée à l’environnement. A peu près tout, sauf le papier toilette. Et pas mal de choix, des nouveautés régulièrement...

Leur activité a triplé pendant la crise. Ils ont embauché, ils ont dû trouver de nouveaux producteurs, ils font face admirablement. Je leur souhaite seulement que cela continue après la crise : que les gens se souviendront que les produits sont bons, que le service est excellent, que les prix sont corrects et qu’ils permettent de faire vivre une entreprise locale et des agriculteurs, des artisans du coin.

Prenez soin de vous !

3 commentaires:

FalconHill a dit…

Super joli billet

Cycee a dit…

Merci !
Bisous FalconHill !

noelle grimme a dit…

je suis très contente d'avoir avec les financements solidaires aider cette entreprise à démarrer!! super s'ils embauchent sont ils en rapport avec le jardin de Mahé que la cigales vient d'aider?